Daniel … on n’oublie pas !

Et tant pis si certains grincheux, prompt à m’expliquer les usages des réseaux sociaux, mais demeurant ignorant des bases d’une élémentaire bienséance numérique, m’expliquent que ce post n’est pas assez professionnel, pas assez ceci ou trop cela. Amener du beau et du bien ne doit pas être réservé en lieux, heures, type d’émetteurs ou de medium. Si cela peut faire découvrir l’exceptionnel “à mes chers petits”, si cela peut amener un peu de respect, une parenthèse enchantée dans ces moments torturés, alors mon petit pas d’aujourdhui n’aura pas été vain.

Aujourd’hui, ou plutôt hier, je veux rendre hommage à une personne qui me manque énormément. Lui (et Coluche) m’ont très tôt appris le poids et la douleur de la disparition. Apprentissage que l’on ne fini jamais et qui se renforce quand le malheur se rapproche, de plus en plus. Première semonce quand on est jeune, quand on n’a pas le temps, sur l’impermanence du monde …

Il était absolument exceptionnel. On dit de plus en plus “je ne pense pas que l’on pourrait dire / faire … cela aujourd’hui”. Alors si vous pensez le contraire, écoutez bien. Bien loin des braillards que l’on a fabriqué lors des “évènements” (mai 68) et que l’on nous sert à longueur de journée, jusqu’à l’overdose :

Bien plus profond que ce que beaucoup pouvaient penser, sans parler d’un talent sans commune mesure avec la médiocrité ambiante. OK, je vous sens chagrin. Vous allez dire: “il recommence”, “c’était mieux avant”. Je ne dis pas que la période actuelle n’a pas de “talents”, je dis que là, vous tenez de l’exceptionnel. Ne passez pas plus à coté :

Il est des gens comme ca que l’on n’a pas rencontré “IRL”, mais qui sont comme “un grand frère”. Ils font partie du quotidien. Si le bonheur se reconnait au bruit qu’il fait quand il part … le 14 janvier 1986 au Mali a été une déflagration.
Quelques moments “avec” lui, pour retrouver espoir dans la nature humaine. Oui cette nature qui est capable du pire, mais aussi du meilleur :

Et merci l’INA de conserver et nous permettre l’accès à ses mémoires qui ne doivent jamais s’oublier.